Alors que la France vient d’interdire les thérapies de conversion et débats sur l’allongement des délais de  recours à l’IVG; la Pologne a drastiquement restreint le droit des femmes à disposer librement de leur corps et  la Hongrie a institutionnalisé les discriminations envers les personnes LGBTQI+. La France qui préside pour les prochains mois le Conseil de l’Union Européenne doit élever au rang de priorités l’égalité des genres et les droits et la santé sexuelle et reproductive (DSSR) dans le cadre de son mandat.

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Introduction de la table ronde 

  • Mots d'ouverture de M Guillaume Gouffier-Cha, coordinateur de la délégation aux droits des femmes et de Mme Sarah Durocher, co-présidente du Planning Familial

  • M. Clément Beaune, Secrétaire d'État auprès du Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes

1ère session  : Pour une présidence française de l’Union Européenne féministe et défenseuse de l’etat de droit  

Présentation du Panel (et modération) Alice Ackermann – Membre du Bureau du Planning familial

La nécessaire reconnaissance des droits et la santé sexuelle et reproductive (DSSR), comme des droits humains fondamentaux à part entière au sein de l’Union 

  • Vidéo introductive de Predrag Fred Matić, Député Croate au Parlement Européen et rapporteur de la résolution du parlement européen sur la situation concernant la santé et les droits génésiques et sexuels dans l’Union Européenne

  • Egalité de genre, compétence de l’UE, les DSSR à l’intersection de plusieurs droits - Camille Butin, Experte plaidoyer IPPF EN

 Indispensable à l’Etat de droit et à la démocratie

  • Des mouvements antichoix et anti-genre transnationaux organisés en Europe - Neil Datta Directeur exécutif du Forum parlementaire européen (EPF)

  • Etude de cas sur les attaques portées aux droits des femmes et des droits des personnes LGBT en Pologne -   Wanda Nowicka, Députée de la République de Pologne et Présidente du groupe parlementaire sur les droits des femmes.

Quel leadership de la France ? 

  • Pistes d’actions de la France pour la promotion des DSSR et la défense de l’Etat de droit au sein de l’union dans le cadre de la PFUE et de la diplomatie féministe - Clément Beaune, Secrétaire d'État auprès du Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes

Questions / réponses avec le public 

2ème table: Promouvant une approche holistique et féministe des DSSR en Europe

Modération : Guillaume Gouffier-Cha coordinateur de la Délégation aux droits des femmes

Les attentes des féministes pour une Europe féministe et solidaire 

Les féministes revendiquent une approche globale et féministe des droits sexuels et reproductifs en France comme en Europe notamment dans le cadre de la présidence français de l’Union Européenne. Défendre les DSSR, c’est lutter pour le droit et à l’accès l’avortement, l’éducation à la sexualité et les violences basées sur le genre en France comme en Europe.

  • Un Droit à l’avortement, consolidé dans l’Union Européenne et au sein des pays - Urszula Grycuk, Responsable plaidoyer international de l’association féministe Federa en Pologne et Albane Gaillot, Députée à l’Assemblée nationale en France, Autrice de la proposition de loi visant à renforcer l'avortement

  • Une lutte contre les Violences basées sur le genre renforcée – Anna Matteoli, Directrice du CIDFF 67 et Chargée d'enseignement à la faculté de Strasbourg 

  • Une promotion et une mise en oeuvre de l'éducation complète à la sexualité, partout et pour tou·te·s - Inès d'haese Perez Landa, Militante du groupe jeunes du Planning familial 

Questions / réponses avec le public

Mots de Clôture de la table ronde de Mme Elisabeth Moreno, Ministre déléguée, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes.

Remerciements et conclusions

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