À l'occasion de la Coupe du Monde Féminine de Football 2019, la ville de Nice a déjà accueilli 5 matches jusqu'à présent :

  • Angleterre - Écosse le 9 juin
  • France - Norvège le 12 juin
  • Suède - Thaïlande le 16 juin
  • Japon - Angleterre le 19 juin 
  • Norvège - Australie le 22 juin

Le dernier match qui prendra place à Nice déterminera l'équipe qui prendra la 3ème place de ce mondial : il aura lieu le samedi 6 juillet à 17 heures.

Une coupe du monde féminine qui n'a rien à envier à la masculine

La diffusion des matches de groupe a réussi à atteindre 10 millions de téléspectateur.ice.s en moyenne, et le 8ème de finale des Bleues a atteint les 12 millions de téléspectateur.ice.s. Les chiffres sont sensiblement les mêmes pour l'équipe masculine l'année dernière, avec 12,59 millions de téléspectateur.ice.s pour leur premier match.
En 2015, iels étaient 5 millions à avoir suivi les Bleues en quart de finale. 
 

De plus, les femmes investissent de plus en plus les stades à l'occasion de cette coupe du monde. 
 

Des chiffres rassurants, mais entachés par une dure réalité

Même si nous pouvons nous réjouir de ces chiffres encourageants, il n'en reste pas moins qu'il demeure de grandes inégalités entre l'équipe féminine et masculine de football :

  • Les primes en cas de victoire des Bleues à la finale de la coupe du monde seront de 40.000€ par joueuse, contre 300.000 à 400.000€ reçus par les hommes en 2018, ce qui équivaut à 10 fois moins.
  • En 2015, la fédération coréenne de football (KFA) a été critiquée publiquement pour faire voyager l’équipe nationale féminine en classe économique, pendant que les hommes avaient droit à la classe affaires. 
  • Beaucoup d'infrastructures et d'équipements ne sont encore pas adaptées aux femmes...

Pour finir : Une vidéo très intéressante de Mélissa Plaza, footballeuse professionnelle à Lyon développe le sujet des stéréotypes sexués en tant que frein à la liberté individuelle, notamment dans le sport : 

Sources : 

 

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