Cette "minimisation" du risque et la dénégation d'une sexualité lesbienne réelle (car considérée comme exempte de pénétration et donc de coït et donc de risque), la construction sociale d'un sentiment d'immunité des lesbiennes par rapport au VIH, et par extension des IST, ont été intériorisés et véhiculés aussi bien par les chercheurs et les services de santé que par les femmes lesbiennes/FsF elles-mêmes.

Ce contexte a occasionné un accès aux soins et au suivi gynécologique insuffisants de la part des femmes lesbiennes/FsF: une enquête sur la sexualité en France de 2008 dévoilait ainsi que 12% des femmes lesbiennes/FsF avaient contracté une infection sexuellement transmissible dans les cinq années précédant l’étude, contre 3% des hétérosexuelles.

Ce manque de suivi et de soins est également renforcé par une méconnaissance de la santé lesbienne et un manque d'outils chez les professionnel-le-s de santé.

Au final, le manque d’information et de campagnes de sensibilisation ont des conséquences néfastes sur la santé des lesbiennes/FSF, discriminées dans leur parcours de soins.

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