Corps

Le manque de connaissances et les freins liés aux stéréotypes

L’anatomie, d’une part car il y a peu ou pas de livres de SVT montrant l’intégralité des parties génitales féminines en dehors du cadre de la reproduction. En particulier on peut noter l’absence du clitoris organe du plaisir féminin (seuls les ovaires et l’utérus sont représentés). Le corps masculin est souvent mieux connu par les jeunes. Beaucoup de croyances persistent. Parmi elles : « on ne peut pas tomber enceinte la première fois », « on ne peut pas attraper d’IST la première fois », « la pratique de la sodomie permet de se protéger des IST »…

Le manque d’informations sur le VIH et les IST est important, plus particulièrement les modes de transmission sont peu, ou mal connus (dans un contexte d’augmentation des IST pour les moins de 25 ans). Les stéréotypes sur les comportements des filles et des garçons sont également toujours d’actualité. Les élèves disent « avoir des règlements d’établissements » par exemple, qui sanctionnent les tenues des filles « pour ne pas attirer les garçons » ou encore que les garçons auraient davantage de besoins sexuels que les filles…

Pallier au manque d'informations destiné aux jeunes

Les séances permettent d’aborder les violences (physiques, sexuelles, verbales ou psychologiques), les injustices, les stéréotypes... et de travailler sur les représentations qui génèrent des inégalités pour améliorer le vivre ensemble et le quotidien dans l’établissement ou en dehors Les mariages forcés et les mutilations sexuelles peuvent être évoqués par les élèves, notamment à l’approche des vacances scolaires ou à la rentrée, lorsque l’on constate l’absence de jeunes filles ou jeunes hommes qui ne sont pas rentré.e.s « du pays ». Ce phénomène reste cependant difficile à quantifier. Les séances permettent d’informer sur les mesures de prévention à mettre en place avant le départ par exemple.

Un manque d’information et d’accès  et une sexualité des jeunes pas tout à fait légitime « Trop jeune », « Pas assez prêt.e »,… Le jugement des professionnel.le.s et/ ou des adultes constituent des freins au dialogue. Les jeunes ont des questions face à des situations urgentes qui méritent des réponses claires et adaptées. 

Pour aller plus loin 

 

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