Le Planning familial déplore la décision du Conseil constitutionnel relative à la création d’un fichier biométrique d’appui à l’évaluation des mineur.es non accompagné.es prévu dans l’article 51 de la loi “Asile et immigration”.
 
Au Planning familial, nous menons régulièrement des actions avec des mineur.esnon accompagné.es (écoute sur des situations de violences subies, informations et prévention sur les risques liés à la vie affective et sexuelle, accompagnement de démarches d’avortement...). Nous savons leur vulnérabilité. Les mineur.es non accompagné.es sont avant tout des enfants et adolescent.es en danger que les autorités françaises ont le devoir de protéger. Le fichier qui va être mis en place va à l’encontre de ce devoir car il dissuade les enfants et adolescent.es migrant.es de faire valoir leurs droits auprès des services de protection de l’enfance. Nier la présence et l’existence de ces mineur.es non accompagné.es va aggraver leur situation, alors qu’ils et elles sont déjà fragilisé.es par des parcours migratoires difficiles.
 
Aux côtés d’autres associations mobilisées, le Planning familial appelle les Départements à assumer leur rôle de garants de la protection de l’enfance en s’opposant à la mise en place du fichage biométrique des mineur.es non accompagné.es. Alors que la France s’apprête à fêter les 30 ans de la convention internationale des droits de l’enfant, en novembre prochain, comment pourrait-il en être autrement ?
 
Contact presse : Lydie Porée, membre du bureau confédéral 06 87 16 36 68

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