Corps

Cette approche globale, non médicalisée, permet d’améliorer la qualité de vie sexuelle et la satisfaction personnelle des personnes en partant de leurs parcours de vie. Par la mise en commun des expériences, les échanges, la parole se libère et les participants et participantes prennent confiance dans leurs capacités d’agir : véritables groupes d’auto-support, ils illustrent la force du collectif !

En 2017, le public qui s’est croisé dans les 200 groupes animés sur le territoire métropolitain et dans les DROM est à 71 % féminin et 55 % des groupes sont non mixtes. 73 % ont moins de 30 ans. Les personnes sont rencontrées par le biais d’associations, dans des structures sociales (CHRS, centres sociaux, CADA..) ou pour les plus jeunes, éducation nationale, école de la deuxième chance, PJJ, MFR….

Au-delà de l’auto-support, la participation à des groupes de parole permet le partage et l’appropriation de savoirs et savoir-faire. Ainsi, le programme Genre et Santé Sexuelle contribue à la formation de « personnes ressources », à savoir des personnes désireuses de partager ce qu’elles ont découvert, et agir en tant que relais de prévention dans le quartier, la famille, la communauté. 

Une vingtaine de formations de personnes ressources se sont déroulées en 2017.

Parallèlement, le programme a mené une trentaine de formations auprès de professionnelles souhaitant devenir des relais d’informations au sein de leur structure ou leur quartier. « Pour moi, ces ateliers sont des moments de partage entre les femmes. Cela peut paraître idéaliste de penser que les femmes vont se prendre en charge après ces ateliers, mais j’y crois. C’est carrément nouveau et c’est spécifiquement féminin ». 

« Ce n’est pas tant d’apprendre quelque chose mais c’est surtout partager sa pratique et de s’apercevoir à quel point c’est complexe d’aborder ces sujets là et d’en parler ».

Pour aller plus loin, consultez le site dédié au programme Genre et Santé Sexuelle.

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