Suite à la manifestation féministe, pacifique et nocturne - qui a réuni près de 800 personnes - le 8 mars 2019, plusieurs femmes ont été victimes de violences policières - arrestation musclée, grenade de désencerclement, bombes lacrymogènes... - Trois d'entre elles ont même été arrêtées par la police.

Pour dénoncer ces faits, le Planning Familial de Gironde a rédigé une lettre à Didier Lallement, préfet du département. Elle résume les faits et interpelle le préfet sur les actions qu'il compte mettre en oeuvre pour faire cesser ces violences policières injustifiées et les gardes à vue disproportionnées. Le Planning réclame également que lumière soit faite sur ces arrestations.

De son côté, le Collectif 8 mars Gironde a lui aussi publié un communiqué de presse dénonçant les mêmes faits. Il réclame l’abandon de poursuites injustifiées contre les femmes interpellées et exige que les responsables de ces violences institutionnelles soient dénoncés et jugés. Le Collectif, qui regroupe de nombreuses associations et syndicats, appelle les journalistes à relayer ces témoignages afin de mettre en évidence le décalage entre cette mobilisation pacifique des femmes et la répression violente dont elle a fait l'objet.

Vous pouvez consulter ces deux documents cités, ci-dessous.

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