Cette année, le ministère des Solidarités et de la Santé a souhaité que chaque Agence régionale de santé mette en œuvre dans sa région une semaine de dépistage du VIH, des autres IST et des hépatites virales.  

A cette occasion, les nouvelles données publiées par Santé publique France sur les découvertes de séropositivité VIH et les diagnostics de sida, et leur évolution , ainsi que sur les IST bactériennes (syphilis, infections à chlamydia trachomatis et à gonocoque) sont proposées à l’échelle de chaque région.
Les régions les plus touchées concernant les découvertes de séropositivité VIH sont, comme les années précédentes, les Départements français d’Amérique et en France métropolitaine, l’Ile-de-France. Ces régions sont également les plus concernées par les IST bactériennes.

Les points clés de 2018

  • 5,8 millions de sérologies VIH ont été réalisées par les laboratoires de biologie médicale, nombre qui augmente progressivement depuis 2013
  • Environ 6 200 personnes ont découvert leur séropositivité VIH, soit une diminution par rapport à 2017 (-7%), après plusieurs années de stabilité
  • Parmi les personnes ayant découvert leur séropositivité, 56% ont été contaminées par rapports hétérosexuels, 40% lors de rapports entre hommes et 2% par usage de drogues injectables
  • Une diminution du nombre de découvertes de séropositivité est observée depuis plusieurs années chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) nés en France et chez les hommes hétérosexuels qu’ils soient nés en France ou à l’étranger
  • Une diminution est également observée chez les femmes hétérosexuelles nées en France
  • Aucune diminution n’est observée chez les HSH nés à l’étranger et chez les femmes hétérosexuelles nées à l’étranger
  • Plus d'un quart des personnes (environ 1 700) ont découvert leur séropositivité VIH à un stade avancé de l'infection
  • Le dépistage du VIH doit être intensifié dans les populations les plus exposées au VIH, afin de réduire la proportion de personnes qui ignorent leur séropositivité et leur permettre de bénéficier d'un traitement antirétroviral
  • La progression des diagnostics d’infections à gonocoque (chez les HSH et les hétérosexuels) et à Chlamydia trachomatis se poursuit, dans un contexte où le dépistage de ces deux IST augmente également.

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