L’arrêt ou la réduction d’activité même temporaire de ces structures met en danger l’accompagnement quotidien de millions de jeunes, avec des conséquences qui peuvent devenir dramatiques sur les parcours individuels et sur la cohésion sociale. On parle ici des centres de loisirs, des centres socioculturels, de l’action culturelle populaire, des centres et séjours de vacances, des classes transplantées, des habitats jeunes (FJT), des actions de mobilité internationale, d’animation scientifique, de formation à l’animation, de sport pour tous et toutes, d’accompagnement à la scolarité, d’accompagnement des projets, de prévention, des associations de quartier… L’éducation populaire est dans le quotidien de beaucoup d’entre nous ou de nos enfants ; c’est avant tout un vecteur de lien social et de construction du collectif, au cœur des territoires urbains comme des territoires ruraux.

En France, le secteur représente aussi près de 6 millions de bénévoles et 680 000 salarié.e.s, qui risquent leur emploi et la dégradation de leurs conditions de vie déjà souvent précaires en temps normal. Une partie importante des activités étant stoppées depuis le début du confinement, la crise aura quoi qu’il arrive un impact énorme sur le secteur.

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